Pourquoi il y a autant de poussière sur un chantier ?
La poussière de chantier, ce n’est pas juste un désagrément visuel ou un irritant pour les narines. Elle fait partie intégrante de tout projet de construction, de rénovation ou de démolition. Et ce n’est pas un hasard : quand on coupe, perce, démolit ou ponce des matériaux comme le béton, le gypse, le bois ou les céramiques, on libère dans l’air de fines particules. Certaines sont visibles à l’œil nu, d’autres beaucoup moins… et c’est souvent celles-là qui posent le plus de problèmes.
Voici quelques types de poussières courantes sur les chantiers :
-
Silice cristalline : qu’on retrouve dans le béton, la brique, la céramique et la pierre. Très fine, elle peut s’infiltrer profondément dans les poumons.
-
Poussière de bois : présente lors du ponçage ou de la coupe du bois. Elle peut être irritante, mais aussi cancérigène selon l’essence.
-
Amiante : un contaminant encore présent dans plusieurs bâtiments construits avant 1990. Pour en savoir plus, consultez notre article sur la décontamination à l’amiante.
-
Poussières de métaux : comme le plomb ou le cuivre, générées par la coupe ou le soudage de matériaux métalliques.
-
Poussières de peinture, de plâtre, d’isolants : souvent composées de composés chimiques ou irritants.
Quels sont les effets sur la santé ?
Toutes ces poussières ne sont pas inoffensives. Certaines peuvent avoir des effets à court terme, comme :
-
Irritations des yeux, du nez et de la gorge;
-
Toux, essoufflement, maux de tête;
-
Réactions allergiques ou crises d’asthme.
Mais les vraies préoccupations viennent avec une exposition répétée ou prolongée. La poussière de silice, par exemple, peut causer la silicose, une maladie pulmonaire incurable. La poussière d’amiante est liée au cancer du poumon ou au mésothéliome. Et la poussière de bois a été classée comme cancérigène pour certaines essences.
En clair : plus on en respire, plus les risques augmentent.
Qui est concerné ?
La réponse courte : tout le monde présent sur un chantier.
-
Les travailleurs de la construction, bien sûr, qui sont les plus exposés.
-
Les entrepreneurs qui circulent sur place, même brièvement.
-
Les gestionnaires de projet ou les clients qui viennent visiter un site en travaux.
-
Les occupants d’un bâtiment en rénovation, surtout si des travaux sont faits sans confinement adéquat.
Même les gens dans les alentours peuvent être touchés si la ventilation ou le nettoyage est mal fait. La poussière ne respecte pas les limites de terrain.
Comment se protéger ?
Heureusement, il existe des façons simples et efficaces de réduire les risques :
-
Travailler avec des outils munis de systèmes d’aspiration : cela capte la poussière à la source.
-
Utiliser des aspirateurs industriels avec filtres HEPA pour le nettoyage, et non des balais qui la remettent en suspension dans l’air.
-
Porter un masque ou un respirateur adapté (N95 ou supérieur, selon le type de poussière).
-
Confinement des zones de travail avec des bâches et des systèmes de pression négative.
-
Nettoyer régulièrement et efficacement pour éviter que la poussière s’accumule.
-
Faire appel à des professionnels pour les situations plus complexes, comme la présence d’amiante ou de silice.
👉 Pour un nettoyage après-construction sécurisé et efficace, visitez notre page de services de nettoyage après construction ou demandez une soumission dès aujourd’hui.