Dans un immeuble, un système de ventilation défaillant peut vite devenir un poste de dépenses imprévues. Mauvaise qualité de l’air, pannes, consommation énergétique en hausse ou même risques d’incendie : les conséquences sont réelles et coûteuses. Voici les erreurs à éviter :
1. Sous-estimer la fréquence d’entretien
C’est l’erreur la plus courante : croire que la ventilation peut « tourner toute seule » pendant des années. En réalité, la poussière, les débris, l’humidité et les contaminants s’accumulent progressivement dans les conduits. Donc, l’air circule moins bien, le système travaille plus fort, et vos occupant·e·s commencent à s’en plaindre (ou à éternuer).
Il faut donc prévoir une inspection annuelle minimale, et ajuster la fréquence selon l’usage de l’espace (écoles, garderies, milieux de santé, restaurant, etc.). Un programme préventif vous fera économiser à long terme.
2. Oublier les filtres (ou les changer trop tard)
La majorité des systèmes de ventilation commerciale sont composés de conduits, de moteurs, de grilles d’entrée et de sortie d’air et de filtres, placés à l’entrée d’air ou à proximité des unités de traitement. Ces filtres ont pour rôle de capturer les particules en suspension (poussière, pollen, fibres, etc.) avant qu’elles ne circulent dans le bâtiment.
Quand les filtres sont négligés ou oubliés, ils se saturent, l’air passe moins bien, les moteurs doivent forcer pour maintenir le débit, et la performance générale du système est réduite.
Conséquences observées :
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Bruits inhabituels, sifflement ou vibration;
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Baisse de débit ou distribution inégale de l’air;
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Augmentation de la poussière, odeurs dans les locaux.
Il faut donc établir un calendrier clair de remplacement ou de nettoyage des filtres, selon les spécifications du manufacturier et les conditions réelles d’utilisation. Un filtre trop propre ne nuit jamais.
3. Négliger un nettoyage après sinistre
Lors d’un dégât d’eau ou d’un incendie, les conduits de ventilation deviennent des vecteurs de contamination. L’humidité peut favoriser le développement de moisissures, tandis que la suie et les particules issues d’un feu, parfois cancérigènes, risquent d’être redistribuées dans tout l’immeuble.
Ne pas intervenir rapidement augmente les risques pour la santé des occupant·e·s et peut aussi endommager durablement le système. Après tout événement majeur, une inspection et un nettoyage complet des conduits s’imposent afin de restaurer un air sain et sécuritaire.
4. Négliger les hottes et systèmes d’extraction en cuisine
Dans les cuisines de restaurants ou des cafétérias, les vapeurs de cuisson contiennent des particules de gras en suspension. Ces particules sont captées par la hotte de ventilation au-dessus des équipements de cuisson, puis acheminées dans les conduits d’extraction.
Avec le temps, cette graisse s’accumule sur les parois internes des hottes, des filtres et des conduits formant une couche collante qui peut être inflammable.
La performance est donc réduite, il peut y avoir des mauvaises odeurs, et surtout un risque élevé d’incendie si une flamme ou une chaleur excessive entre en contact avec les dépôts.
Un nettoyage régulier effectué par des professionnels certifiés, avec documentation à l’appui, est fortement recommandé. De plus, les assureurs l’exigent de plus en plus.
En pratique, la fréquence minimale varie selon l’intensité d’utilisation, mais une inspection trimestrielle est recommandée pour la majorité des établissements.
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5. Ne pas documenter les interventions
Sans registre d’entretien, impossible de savoir ce qui a été fait, quand, et par qui. C’est un problème quand vient le temps de :
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Passer un audit;
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Gérer un dossier de réclamation d’assurance;
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Transférer la gestion à un nouveau responsable.
Le plus simple est de tenir un dossier clair, à jour et partagé avec votre fournisseur d’entretien. C’est aussi un bon outil de communication pour justifier certaines interventions.
Pour en savoir plus sur nos services de ventilation, consultez notre page maintenance et nettoyage des services de ventilation.
